Aller au contenu

Theresa Traore Dahlberg

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Theresa Traore Dahlberg
Theresa Traore Dahlberg à Stockholm le 3 mars 2019
Biographie
Naissance
Activité
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata

Theresa Traore Dahlberg, née en 1983 en Suède, est réalisatrice et documentariste. Elle vit à Stockholm.

Ses parents (père burkinabè, mère suédoise) travaillent avec l'ONU pour le développement du Burkina Faso, où Theresa Traore Dahlberg passe son enfance[1]. Après le lycée, elle part vivre à Barcelone. En 2006, elle réalise son premier court-métrage, Procastistation, puis rejoint l'université The New School, à New York en 2007, puis l'académie d'art dramatique de Stockholm et des beaux-arts de l'académie royale de Suède[2],[3].

En 2009, Theresa Traore Dahlberg réalise On Hold, un court-métrage de 30 minutes, puis Taxi Sisters en 2010. À partir de 2013, elle travaille sur son premier long métrage Ouaga Girls qui sort en 2017[3]. Pour ce documentaire réalisé à Ouagadougou, Theresa Traore Dahlberg saisit le quotidien de quatre jeunes femmes. Celles-ci achèvent leur formation de carrosserie-tôlerie dans une école de mécanique pour devenir mécaniciennes[4]. Tourné en 2015, ce film témoigne de la métamorphose du pays, à la suite de la destitution en 2014 du président Blaise Compaoré qui était au pouvoir depuis plus de 27 ans[5].

Réalisations

[modifier | modifier le code]
  • The Ambassador's Wife, 2018[6]
  • Ouaga Girls, Ouagadougou, Burkina Faso, documentaire, 2017
  • Taxi Sister, Dakar, Sénégal, documentaire, 28 min, 2010
  • Två på resa (Two Travelling), tv-show, 2 saisons, SVT, 2010
  • On Hold, New York, États-Unis, documentaire, 30 min, 2009
  • Procastistation, 2006

Prix et récompenses

[modifier | modifier le code]
  • 2019 : Beckers Art Award[7]
  • 2018 : Tempo Documentary Short Award pour The Ambassador's wife[8]
  • 2017 : Prix parallèle CREDIF pour Ouaga girls[9]
  • 2017 : Dragon Award du meilleur documentaire scandinave pour Ouaga girls[10]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Olivier Barlet, « Ouaga Girls, de Theresa Traoré Dahlberg | Africultures », Africultures,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Theresa Traore Dahlberg – Momentofilm », sur momentofilm.se (consulté le )
  3. a et b « Theresa Traore Dahlberg », sur Leaders-europe.com
  4. « « Ouaga Girls » : les rêves de jolies filles en bleu de travail », sur Le Monde.fr (consulté le )
  5. « Critique : Ouaga Girls, un film de Theresa Traore Dahlberg - critikat.com », critikat.com - le site de critique de films,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « The Ambassador’s Wife », sur Idfa.nl,
  7. (en) « Theresa Traore Dahlberg receives the 2019 Beckers Art Award », sur Lindengruppen.com,
  8. (en) Barbara Majsa, « The Winners of the Tempo Documentary Festival », sur Cinemascandinavia.com,
  9. « JCC 2017 : « Ouaga Girls » de Théresa Traoré Dahlberg remporte le prix CREDIF », sur Burkina24.com,
  10. (en) « KKH-student nominee for a Dragon Award at Gothenburg Filmfestival », sur Kkh.se

Liens externes

[modifier | modifier le code]